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Avez vous lu la brochure sur La pêche en 1ère catégorie? (source AAPPMA 06)

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La Tinée est une petite rivière fort abondante , comme à peu près tous les cours d'eau issus des régions alpestres, qui coule entièrement dans le département des Alpes Maritimes. Elle est le principal affluent du Var en rive gauche.

 

Elle prend sa source près du Col de la Bonette, au dessus de St-Etienne-de-Tinée, au coeur du Massif du Mercantour pour rejoindre le Var à La Mescla 75 km plus bas.

Elle traverse les communes de St-Etienne-de-Tinée, Isola, St-Sauveur-sur-Tinée, Roussillon de part en part et longe les communes ou hameaux du Pra, St-Dalmas-le-Selvage, Le Bourget, Rimplas, Ilonse, Marie, Clans, Bairols, Tournefort, La Tour et La Courbaisse.

 

Sur plus de 25 km, en amont et en aval de St-Sauveur-sur-Tinée, les montagnes prennent une teinte rouge violet particulièrement belle. Cette couleur est dûe à de très anciennes manifestations éruptives qui ont produit d'énormes quantités de cendres. Leur altération parfois mêlés à du sable fin aurait donné ces schistes rouges ou rouges violacés permiens.

On retrouve ces couleurs dans la vallée du Var, du Cians et de la Vésubie. Ces mêmes éruptions on également crée le massif de l'Estérel.

 

Dans la haute-tinée, la rivière s'écoule au pied du Parc du Mercantour et de nombreux lacs d'altitudes l'alimentent.

 

Haute-Tinee_imagelarge.jpg   Tinee-roche-rouge.jpg

 

LES PRINCIPAUX AFFLUENTS

 

A partir de la source :

 

Torrent du Rio (Rive droite) St-Dalmas-le-Selvage

Torrent de Tortisse (Rive gauche) St-Etienne-de-Tinée

Torrent de Vens (Rive gauche) St-Etienne-de-Tinée

Vallon de St Dalmas (Rive droite) St-Dalmas-le-Selvage

Ruisseau l'Ardon (Rive droite) Auron

Torrent des Ténibres (Rive gauche) St-Etienne-de-Tinée

Riou d'Auron (Rive droite) Le Bourguet

Vallon de Roya (Rive droite) Roya

Torrent de la Guercha (Rive gauche) Isola

Vallon de Mollières (Rive gauche) Rimplas

La Vionène (Rive droite) Roure

Vallon d'Ullion (Rive gauche) Marie

Vallon du Mounar (Rive gauche) Clans

Vallon de Ginoire (Rive gauche) La Tour

Vallon de Cramassouri (Rive gauche) La Tour

 

 

Lac-de-Rabuons.jpg  Lac-de-Vens--1-.jpg

 

ATTENTION PARTICULIERE 

 

La Tinée est une rivière possédant de nombreux visages. Au niveau des reliefs tout d'abord mais surtout au niveau du débit du cours d'eau. Celui ci peut varier de 1 à 15 très fréquemment au rythme des pluies, de la fonte des neiges et des lachers de barrage, nombreux sur sa partie médiane. Cela s'observe ici bien plus que sur les autres cours d'eau du département.

 

Les pluies grossissent très rapidement la Tinée, et assombrissent très nettement ses eaux d'une teinte grise violacée très profonde. Il est alors quasiment impossible de pêcher.

 

La fonte des neiges grossissent également ce cours d'eau, et même si les eaux restent relativement claires, elles sont très froides et peu oxygénées. Les truites sont donc beaucoup moins actives.

 

Les barrages modifient nettement aussi le débit de la rivière. Pour maximiser leur production, les barrages relachent ou gardent leur eaux une fois sur deux grâce au remplissage (ou déversage) de leurs bassins. Il n'est donc pas rare de voir de grosses eaux en amont d'un barrage, des eaux normales en aval puis à nouveau de grosses eaux après le barrage suivant.

Les barrages en question sont ceux d'Isola, de Pont-de-Paule, et de Bancairon.

 

La Tinée donnera tout son potentiel halieutique lorsqu'aucune de ses conditions ne viendra modifier son cours d'eau. Il sera alors très facile d'y pêcher et les truites seront très actives.

 

Petite vidéo présentant les différents visages de la tinée au même endroit dans des conditions différentes.

(en cours de réalisation)

 

 

DEBITS ET PLUVIOMETRIE

(Source Wikipédia)

 

Son débit a été observé sur une période de 34 ans (1974-2007), à La Tour, au pont de la Lune tout près de son confluent avec le Var. Le bassin versant de la rivière y est de 705 km², c'est-à-dire sa quasi totalité.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à La Tour est de 16,7 m³ par seconde, soit un tiers du débit du Var.

La Tinée présente des fluctuations saisonnières typiques d'un régime à dominante nivale. On y distingue en effet deux périodes de crue. Les hautes eaux d'automne portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 18,8 et 17,3 m³ par seconde, en octobre et novembre (maximum en octobre) et sont suivies d'une baisse de débit jusqu'à 10 m³ par seconde en février. Suit alors une deuxième montée du débit aboutissant à un second sommet - le plus important - en mai (30,4 m³) et juin (29,6 m³). Il est dû à la fonte des neiges. Dès lors dès le mois de juillet, s'amorce une très rapide décrue suivie des basses eaux d'été qui mènent le débit moyen à son étiage des mois d'août (avec une moyenne mensuelle de 11,7 m³ par seconde) et de septembre (12,1 m³), ce qui reste fort élevé, il est vrai. Au total, à part l'épisode de fonte des neiges, les oscillations saisonnières paraissent ainsi fort peu importantes, mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 4,8 m³, en cas de période quinquennale sèche, ce qui reste élevé en comparaison avec la moyenne des cours d'eau de France.

Quant aux crues, elles peuvent être très importantes pour un cours d'eau à bassin aussi réduit. Les QJX  2 ou débit journalier calculé de crue biennale et QJX 5 (débit journalier calculé de crue quinquennale) valent respectivement 100 et 150 m³. Le QJX 10 ou débit journalier calculé de crue décennale est de 190 m³ par seconde et le QJX 20 de 220 m³. Quant au QJX 50 ou valeur calculée du débit journalier de crue cinquantennale, il se monte à 270 m³ par seconde. Cela signifie que, par exemple, tous les deux ans on doit s'attendre à une crue de l'ordre de 100 mètres cubes d'une durée d'une journée, et tous les vingt ans une crue de 220 mètres cubes doit statistiquement survenir.

Le débit journalier maximal enregistré a été de 290 m³ par seconde le 8 octobre 1977. En comparant cette valeur avec l'échelle des QJX de la rivière, il apparaît que ces crues étaient un peu plus importantes que la valeur calculée de crue cinquantennale, et donc assez exceptionnelles.

Au total, la Tinée est une rivière abondante, alimentée par des précipitations, elles aussi abondantes, dans son bassin situé tout entier en région alpine. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 746 millimètres annuellement, ce qui est élevé, largement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais supérieur aussi à la lame de la totalité du bassin du Var. Suite à quoi, le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint le chiffre de 23,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

 

 

On prend généralement la commune d'Isola

comme limite entre la moyenne et la haute Tinée.    

 Parcours-Moyenne-Tinee-v3.0.png 

 

 Voir les parcours de la Moyenne Tinée en détail

 

 

 Haute-Tinee--v3.png

   

Voir les parcours de la Haute Tinée en détail 

 

 

 

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